Grandit-on par le haut ou par le bas ?
Qu’est-ce qui est le plus important, le soleil ou la lune ?
Savez-vous qu’il suffit parfois de pousser une montagne pour trouver sa place ?
Il faut dire qu’à Chelm, petit village tombé du ciel entre Pinsk et Minsk, rien ne se passe comme ailleurs.
C’est bien simple, on ne peut plus logique : rien n’est impossible là où la sagesse se mesure à la longueur de la barbe, là où l’imaginaire a autant de poids que la réalité !
Dignes fondateurs d’une certaine forme de philosophie, les Chelmiens font preuve d’une grande créativité, d’une persévérance tenace et d’un étonnant optimisme.
| Interprétation | Nathalie de Pierpont |
| Stéphane Groyne | |
| Mise scène | Manon Dumonceaux |
| Adaptation | Stéphane Groyne |
| Nathalie de Pierpont | |
| Manon Dumonceaux | |
| Costumes | Isabelle Airaud |
| Mise en mouvement | Isabelle Lamouline |
| Aide à la scénographie | Thomas Jodogne |
| Décor et accessoires | Jean Louyest |
| Stéphane Groyne | |
| Thyl Beniest | |
| Création lumières | Thyl Beniest |
| Régie générale | Luc Jouniaux |
| Photos | Thyl Beniest |
| Pierre Exsteen |
Presse
Le bon air de Chelm
Même doux délire au son d’Un petit air de Chelm, ce conte désarmant d’absurdité du MicMac Théâtre qui nous emmène dans un village tombé du ciel entre Pinsk et Minsk, où rien ne se passe comme ailleurs. On y suit avec délice l’aventure d’un duo complice qui, à l’écoute des sages, a fait rentrer une vache dans sa maison... Des troncs d’arbre descendus à dos d’homme dans la vallée aux jeux télévisés façons «Question pour un champion», tout en finesse, interprété par une Nathalie de Pierpont toujours aussi pétillante et le «so British» Stéphane Groyne. Du sourire au rire franc, on savoure ceSe tranche de vie montagnarde où la sagesse se mesure à la longueur de la barbe. Voilà un conte qui évoque Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates d’Annie Barrows et Mary Ann Shaffele. Sans doute parce qu’il est possible, cachet sur le poignet faisant foi, de se faire membre du Club des amis de Chelm. A bon entendeur...
Laurence Bertels - La Libre
Des crétins des Alpes
A l’opposé, dans un petit air de Chelm (dès 7 ans), on ne peut pas dire que ce soient des lumières. Et c’est bien ce qui en fait une vraie réussite. Le MicMac Théâtre nous emmène au pied des montagnes dans un petit village tombé du ciel entre Pinsk et Minsk. De ces villageois, on pourrait dire qu’ils n’étaient pas là quand on a distribué les cerveaux. Sur scène, Nathalie de Pierpont et Stéphane Groyne narrent avec beaucoup de sérieux les aventures de ces crétins des Alpes. C’est en partie ce décalage qui vous aimante à une communauté improbable, guidée par une logique à coucher dehors. Quand il s’agit de déplacer une montagne qui bloque le chemin, de décider qui, du soleil ou de la lune, est le plus utile, ou de décréter quel est le sens de la vie («C’est par là» sera l’imparable réponse), les chelmiens déploient des démonstrations à la Monty Python. Autrement dit, désopilantes. La philosophie de ces montagnards a beau être sacrément bancale, le jeu et la mise en scène sont tirés au cordeau et l’on succombe totalement à cet air hautement rafraichissant venu de Chelm.
Catherine Makereel - Le Soir
En coproduction avec Pierre de Lune, le CCBW et la Roseraie. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles
